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Le cœur content, je suis monté sur la montagne
D'où l'on peut contempler la ville en son ampleur,
Hôpital, lupanar, purgatoire, enfer, bagne,
Où toute énormité fleurit comme une fleur.
Tu sais bien, ô Satan, patron de ma détresse,
Que je n'allais pas là pour répandre un vain pleur;
Mais, comme un vieux paillard d'une vieille maîtresse,
Je voulais m'enivrer de l'énorme catin,
Dont le charme infernal me rajeunit sans cesse.
Que tu dormes encor dans les draps du matin,
Lourde, obscure, enrhumée, ou que tu te pavanes
Dans les voiles du soir passementés d'or fin,
Je t'aime, ô capitale infâme! Courtisanes
Et bandits, tels souvent vous offrez des plaisirs
Que ne comprennent pas les vulgaires profanes.
Baudelaire
5 Comments:
Que bom ver que voltou! :-)
Confesso que - apesar de a minha esperança de que retomasse os posts estar quase esgotada - continuava a vir aqui com assiduidade contando ser surpreendida com o seu regresso à escrita!
A inspiraçao veio directa da cidade das luzes! Trés bien!
Comprei um livro com poemas dele, mas ainda não o comecei a ler. Gostei do poema (de onde estou não consigo ver a imagem, vou tentar mais tarde em casa)
...Continuo sem conseguir ver a imagem...
podes pôr em português para os teus amigos labroscas perceberem?
obrigado!
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